« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur », « la difficulté de réussir ne fait qu’ajouter à la nécessité d’entreprendre » – qui ne connaît ces répliques célèbres de Figaro, tirées, la première du Mariage de Figaro, la seconde du Barbier de Séville ?
En dotant son valet d’un sens de la répartie, Beaumarchais lui donne les moyens de lutter à armes égales avec son maître, le Comte Almaviva. Certains ont même vu en Figaro un personnage annonciateur de la révolution française. Nulle intention subversive dans Le Barbier de Séville cependant, pièce avec laquelle Beaumarchais entendait « ramener au théâtre l’ancienne et franche gaieté ». (suite…)