Lycée

Génération de 27

Les élèves de Terminale A/B espagnol ont eu l’occasion d’étudier des artistes et des intellectuels de l’une des générations littéraires les plus marquantes de l’Espagne. Ce puissant mouvement artistique formé entre 1923 et 1927 était composé par des hommes et des femmes, autour de la Génération de 27 (Generación del 27 en castillan). Le mouvement disparut lorsque la guerre civile espagnole éclata.

Les élèves ont étudié les liens qui les unissaient au poète Federico García Lorca et à Pablo Neruda, ils ont travaillé en classe inversée, en se renseignant chacun sur un ou deux poètes, puis ils ont préparé des présentations et des dépliants qu’ils ont échangés.

Parmi les dix plus grands représentants de ce mouvement, nous trouvons :

  • Pedro Salinas
  • Jorge Guillén
  • Gerardo Diego
  • Dámaso Alonso
  • Vicente Aleixandre
  • Emilio Prados
  • Rafael Alberti
  • Luis Cernuda
  • Manuel Altolaguirre

Ils ont été considérés comme avant-gardiste, car ils ont fait évoluer le genre littéraire de la poésie, qui selon eux était auparavant dépourvu de sens, déshumanisé, froid et inintelligible : en lui ajoutant des sentiments, une touche de surréalisme et souvent d’engagement politique.

Les œuvres de cette génération se caractérisent par l’utilisation constante et audacieuse de métaphores et de nouveaux mots créés pour transmettre des émotions intenses. Voici un petit poème de l’écrivain Pedro Salinas sur l’amour :

Para vivir no quiero
islas, palacios, torres.
¡Qué alegría más alta:
vivir en los pronombres!

Quítate ya los trajes,
las señas, los retratos,
yo no te quiero así,
disfrazada de otra,
hija siempre de algo.
Te quiero pura, libre,
irreductible: tú.

Salinas

Un peintre espagnol faisait aussi partie de cette génération : Salvador Dalí ! De plus, il écrivait ses poèmes en français !

C’est dans ce contexte qu’apparaissent les « Sinsobreros » un groupe de femmes, poètes avant-gardistes, qui sont malheureusement restées ignorées pendant les années du franquisme.

Nataly MADERA

Visite au musée Pouchkine 

L’une de plus grande collection de peinture espagnole se trouve en Russie. Plus précisément au musée de l’Ermitage. Une partie de ces œuvres sur les 160 qui composent la galerie espagnole de l’Ermitage et sont accessible au musée Pouchkine. Les élèves de Terminale se sont rendus au musée et ont pu contempler cette exposition consacrée aux maîtres espagnols.

Au musée, une place est consacrée au « Siglo de oro », c’est-à-dire la fin du XVI et le XVIIe avec des grands peintres comme : Le Greco, Velásquez, Murillo, Zurbarán ou encore Ribera.

La deuxième partie de l’exposition débute avec le portrait de Zárate par Francisco Goya et puis par une série de gravures réalisées par le grand peintre au XIXe siècle.

La troisième partie est consacrée aux peintres de la « generación 1898 ». L’exposition montre donc l’évolution de ces artistes : un mélange de traditions hispaniques et modernité.

Nos élèves de différentes classes du lycée se sont rendus avec leurs amis et leurs familles à l’exposition et puis ont présenté leur peinture préférée à la classe. Ils ont donc découvert une partie des trésors cachés de l’Espagne.

Nataly MADERA

Pourquoi s’entrainer aux examens?

Ce samedi a eu lieu une ECE blanche (Evaluation des Compétences Expérimentales).
Pour les élèves, c’est l’occasion de vérifier leurs savoirs faire… Mais pas seulement !
C’est aussi et surtout l’occasion de se mettre dans des conditions d’examen, pour s’approprier cette sensation et trouver les attitudes pour tirer le meilleur de soi-même.

Pourquoi convoque-t-on les élèves avant l’épreuve ? Ce n’est pas seulement pour être sûr d’arriver à l’heure ! S’il est demandé aux candidats d’être présents quinze minutes au préalable, c’est pour mettre son cerveau dans un état de vigilance. Tout en préparant sa copie, sa calculatrice, ses stylos… Ils transforment doucement le stress ou l’endormissement en concentration.

L’attente fait partie de la préparation !

Pendant l’épreuve, il y a les compétences expérimentales et le raisonnement à faire valoir.

Mais il faut aussi apprendre à gérer son temps d’épreuve. Une heure ce n’est pas si long !

Faire abstraction du regard de l’examinateur nécessite de l’entrainement.

Et aussi à l’inverse, répondre spontanément aux questions de l’examinateur, ce n’est pas si simple!


Après cette première mise en situation en chimie, rendez-vous dans quelques semaines pour de la physique…

Matthieu ROBERT

L’hiver dans l’art contemporain russe

Le 24 janvier, la classe de 1ère CDM (Connaissance du Monde en SIR, section internationale Russe), accompagnée de M. OLIVIER s’est rendue au centre culturel “Fonds Ekaterina” pour visiter une exposition consacrée au thème de l’hiver dans l’art contemporain russe. Les élèves ont pu contempler des peintures, des sculptures, des installations, des vidéos et des photographies.

Anastasia, Louis et Sebastian ont particulièrement apprécié les œuvres de Pavel Pepperstein, Alina Glazoun, Olga Chernysheva, Vladimir Dubossarsky et Alexandre Vinogradov, et leur manière décalée et ironique de traiter les paysages d’hiver ou la symbolique de Noël.

Par les élèves de 1e SIR

Les 1e SIR au Maly théâtre

Le programme de la section internationale russe SIR en classe de première est riche en œuvres dramatiques. Récemment, les élèves sont allés assister à la présentation d’une pièce d’Alexandre Ostrowski au Maly théâtre, berceau du théâtre national russe. Ce théâtre est étroitement lié à l’œuvre du dramaturge.
Cette fois-ci, la pièce Loups et Brebis («Волки и овцы») a permis aux élèves d’apprécier la belle mise en scène, le jeu talentueux des comédiens et de se plonger dans l’univers des marchands, milieu social que Ostrowski connaissait parfaitement bien.

Elena BELIAEVA

Pouchkine et Tioutchev

Les élèves de 1ère groupe SIR se sont rendus au Musée littéraire pour voir l’exposition consacrée à deux célèbres poètes russes du XIXème siècle, Alexandre Pouchkine et Fédor Tioutchev.

Passionnée par l’objet de son récit, la guide a parlé du destin de ces personnalités, de leur œuvre et un peu de leur vie privée.

Les poètes ne se sont jamais rencontrés mais leurs chemins littéraires se sont croisés : la poésie de F. Tioutchev a reçu pour la première fois une véritable reconnaissance en 1836, après la publication d’un cycle de poèmes dans la revue « Sovremennik » de Pouchkine. En 1837, Tioutchev a écrit un poème sur la mort de Pouchkine, le terminant par la phrase : « Le cœur de la Russie ne vous oubliera jamais comme son premier amour ».

L’exposition présente des peintures authentiques et des portraits graphiques, des photographies, des manuscrits, des lettres, des effets personnels d’écrivains…

Sortie Musée littéraire

Les élèves de la section internationale 3ème et 1ere se sont rendus au Musée de l’histoire de littérature russe où il y avait une exposition consacrée à l’œuvre de Vladimir Maïkovski « О разных Маяковских ».
Cette exposition ne présente pas V. Maïkovski uniquement comme poète mais aussi comme peintre, comédien et un homme amoureux.

Elena BELIAEVA

A la découverte de l’Argentine

Les élèves de Terminale, groupe hispanophone, ont travaillé sur un pays et sa culture : l’Argentine.

Pendant les cours, ils ont étudié la situation géopolitique du pays et ont effectué des recherches concernant quelques aspects culturels et historiques.

Vera et Sophia ont présenté « el maté » une boisson traditionnelle des pays de « la Cuenca del Plata », issue de la culture Guaranis. Elles ont présenté les instruments de préparation, les bienfaits du maté qui fait partie de trois boissons les plus consommées au monde.

Ramon, tel un expert a présenté la culture du foot en Argentine, mais aussi du polo, du rugby.

Anna et Liouna ont fait une très belle mise en scène sur la musique argentine : le rock de la Renga et le tango de Gardel et un peu de cumbia. Liouna a joué une « milonga » avec sa guitare.

 

Pendant quelques séances, les élèves se sont entraînés à parler et à comprendre une variante de l’espagnol : le castillan rioplatense fortement influencé par l’italien, l’utilisation du « voceo », du « che », du yeismo et des mots issus de l’italien. Ils ont créé des dialogues et parlé comme de vrais argentins et c’était très réussi ! Escuchar a Ramón hablando como un argentino, no tiene precio. 

Charlotte nous a parlé de l’histoire de la psychologie et de la psychanalyse en Argentine en lien avec les faits historiques : « La noches de los Lápices, Plan Condor » que les élèves ont étudié pendant l’année de première.

Et nous avons terminé par la présentation de Nicolas, qui nous a parlé de la « Guerra de de las Malvinas ».  Les élèves ont dû apprendre et réciter une très belle lettre écrite par le « Premier chasseur de France », l’aviateur Pierre Clostermann. L’as français de la seconde guerre mondiale. Dans cette lettre traduite en espagnol rendait un bel hommage à la bravoure des pilotes argentins engagés contre la marine britannique lors de la guerre des Malouines…

Ce n’est pas fini, nous allons découvrir la belle Evita, femme politique argentine, oratrice célèbre qui après sa mort devient un mythe et l’icône Frida Khalo.

Nataly MADERA

Education physique et sportive au BAC

Vendredi dernier 17 novembre, tous les élèves de terminales étaient convoqués pour réaliser leur première épreuve du « bac de sport » au stade couvert de Moskvitch.

La course (sous forme de trois fois 500m) était la première activité évaluée en CCF (contrôle en cours de formation) de leur année. En effet, les jeunes clôturent leur préparation physique, commencée en septembre mais plus généralement leur formation globale de leur scolarité. Le chronomètre est pris en compte mais aussi le suivi de leur entrainement et leur rôle de coach sportif préparateur physique d’un de leur camarade. Une formation complète et dense.

La moyenne des trois épreuves comptera pour leur note finale au baccalauréat avec le coefficient de 6.

Dès vendredi prochain, les élèves commenceront la deuxième activité et travailleront leur programme de musculation et leur jeu de badminton pour être évalué en février et au mois de mai.

Alors à vos raquettes et vos tapis de fitness, haltères pour la suite !

Virginie ROBERT

Griboïedov et Pouchkine au théâtre

Dans le cadre de l’étude approfondie de la littérature russe, la classe 2А SIR a vu récemment deux spectacles d’après des œuvres classiques, dans deux théâtres de Moscou.

« Le Malheur d’avoir trop d’esprit » au Théâtre Mossovet a été apprécié de tous, les élèves ont aimé le jeu des acteurs, l’accompagnement musical et le respect du texte classique de Griboïedov.

En revanche, quelle déception pour le « Le Maître de poste » basé sur la nouvelle de Pouchkine interprété au théâtre RAMT! Tous se sont mis d’accord sur le fait que la production n’était pas réussie et que son seul mérite était sa brièveté : la représentation a duré moins d’une heure.

Irina PRESSMAN